11 février 2010:
2h30: ca y est c'est le grand départ
6h40: on quitte la France, première escale: Francfort en Allemagne, on a fait un petit tour de l'aéroport, pris un petit déjeuner (à la va vite) puis direction l'embarquement pour Buenos aires à 10h15 (normalement).
12h25: je dis normalement, car deux heures plus tard, nous étions toujours dans le même aéroport, assis dans nos sièges d'avion, les fesses un peu engourdies, la faute au mauvais temps et à la neige qui a fait son apparition d'une manière plus qu'abondante la veille.
Mais ça y est, le capitaine nous fait part en Allemand, en Anglais puis en Espanol que 13 heures d'avion et 20 minutes nous attendent. Alors, place à la sieste et au repos avant l'arrivée!
22h30: on descend enfin de l'avion. L'attente commençait à se faire longue. Mais la encore un soucis: momo n'a pas ses bagages. Bref, une fois la douane passée ou aucun contrôle n'est fait sauf faire passer les valises dans le rayon X, nous voilà sur le territoire argentin. Premier passage obligé, le taxi pour se rendre dans la capitale. On en a pris un qui nous a couté 115 $, ce qui est vraiment un bon prix comparé à ce qu'on a lu.Un bon truc à savoir, il faut toujours garder quelques pesos sur soi, parce qu'ici tout se paye et surtout les services.
Et c'est parti le taxi nous emmène vers BA. La chaleur est étouffante, c'est un chaud humide qui recouvre la ville rendant nos premiers souffles un peu difficiles. Mais, on va pas se plaindre, on vient tout juste de quitter le froid et la neige alors profitons.
23h30: on arrive à l'hotel « El embajador ». Sa devanture est pas mal, en plus il est situé sur l'avenue du 9 juillet, la plus grande de Buenos Aires.
le 12 février:
8h: décalage horaire oblige, on se réveil assez tot ce jour la. De plus, la chaleur commençait à se faire ressentir. 10h: on décide d'aller faire un tour dans le quartier avoisinant pour s'imprégner du coin et surtout pour changer de l'argent. On constate que les rues sont assez large et qu'on trouve de tout comme shops. À vrai dire, on ressent pas tellement la pauvreté ici contrairement à ce qu'on dit. L'architecture est familière, un peu « parisienne », un peu « orientale ». tout en marchant, cherchant une banque pour changer l'argent, on tombe sur une place avec un monument assez joli. Une fois arrivé, on est ravi de constater que le taux pour aujourd'hui est attractif (5,10 peso pour un euro quand on sait qu'on l'a changé pour 4,75 à Paris). On s'empresse de changer 150 € et go back to the hotel car le temps fuit à une vitesse et il nous faut nous rendre à la gare de retiro pour prendre le bus.
12h: A retiro, les agences sont situées les unes à côté des autres et on a l'embarras du choix pour choisir la compagnie qui nous conduira à destination. Sur les conseils d'un site très bien écrit « lepetithergé » trouvé par marine, on savait qu'il nous fallait éviter certaines compagnies. Nous avons choisi donc Chevallier pour partir. Et la, commence une longue, très longue journée. En effet, l'hotesse nous informe que le prochain bus pour mendoza ayant des places en cama (c'est à dire un siège pouvant s'étendre jusqu'à faire presque un lit) n'est que pour 21h45.
Galère donc, car on a du attendre 10 heures, dans une gare bondée de monde où tout le monde pousse, cri, où les sièges ne sont pas confortables, où la seule bouffe qu'on nous propose sont des frites et des pizzas ou des hamburgers (bien le régime!), où toutes les 2 secondes une voix retentit pour annoncer les départs ou les arrivées des bus, où... où tout ce qu'on déteste voir ou entendre est réuni en un seul endroit. Alors, celui qui dira que nous ne sommes pas patient, je le met au défi de faire ce que nous avons fait...
22h: et oui, non pas 21h45 comme annoncé plus haut, lol paciencia... on prend la route. Enfin, on prend, c'est un grand mot, car la à notre grande désillusion, le bus s'arrête à cause de gens qui sont assis à la sortie de la gare et qui ne veulent pas bouger. Qu'est-ce qu'on se dit à ce moment? Que le sort s'est abattu sur nous, que la malchance nous suit, que sait-je... enfin, nous avons du attendre 1h30 avant de réellement prendre la route, mais nous voici bel et bien sur la route pour Mendoza.
On est quand même content de nos sièges qui sont vraiment confortables! On nous offre à manger et place au dodo!
C'était sans imaginer qu'une fois de plus on devrait faire face à notre malchance...en plein milieu de la nuit, grosse tempête, au milieu de nulle part, entre BA et Mendoza, soit 1300 km un gros orage a éclaté, se melent alors pluie, vent, orage, grêle...le bus roule au pas et nous, au deuxième étage on est pas rassuré (surtout Marine!!) car le bus tangue parfois un peu!!!! Mais bon, tout est bien qui fini bien, la tempête cesse et nous reprenons apres quelques heures en mode escargot, une allure normale.